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MASERATI VICTIME D'ERREURS DE GESTION SELON MIKE MANLEY !


De son vivant, feu Sergio Marchionne, ancien patron du groupe italo-américain, avait voulu faire de Maserati (avec Alfa Romeo), le fer de lance du pôle luxe du groupe. Pour ce faire, la direction du groupe avait misé sur une stratégie de « business model »,comparable à ce qu'avait fait Porsche, au début des années 2000. C'est à dire produire une gamme élargie afin de faire du volume.

Mais les résultats de Maserati aujourd'hui ne sont pas à la hauteur des attentes. En effet, depuis le début de l'année 2018, Maserati n' écoulé que 544 modèles, dont 307 Levante. C'est trois fois moins que son rival direct, le Porsche Cayenne, qui s'est vendu à 940 exemplaires. Et cette situation est similaire dans toute l'Europe.

Pour Mike Manley, le nouveau patron du groupe, cette situation est le fait de plusieurs erreurs de gestion. Des erreurs dont Alfa Romeo est aussi victime. La première d'entre elles,selon M. Manley, étant d'avoir mis ces deux marques sur le même pied, réduisant l'effort pour Maserati. La deuxième a été celle de considérer Maserati comme une marque de « masse »,

Mais des changements ont, d'ores et déjà, été opérés, avec le retour à la tête de Maserati d' Harald Wester, qui avait déjà dirigé la marque entre 2008 et 2016, avant son remplacement par Reid Bigland. Mike Manley précise à son sujet : « Harald Wester a une bonne compréhension du marché des voitures de luxe et une profonde connaissance de la marque Maserati".

Le nouveau Patron a déjà initié les corrections destinées à remettre Maserati sur le bon rail. En effet, Jean-Philippe Leloup, ancien chef des opérations commerciales chez Ferrari en Europe, vient d'intégrer Maserati avec la mission de repositionner la marque. Les résultats seront visibles à partir du second semestre 2019 d'après les hautes instances du groupe FCA.

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