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ALFA ROMEO : PAS D'HÉRITIÈRES AUX GIULIETTA ET MITO ?


Le salon de Genève est l'occasion pour les marques automobiles de pouvoir présenter leurs nouveautés, ou leurs concepts cars, mais aussi l'occasion d'interviews qui informent quant aux desseins ou autres stratégies commerciales. Mais aujourd'hui une interview accordée par la patron d'Alfa Romeo, Reid Bigland, a fait l'effet d'une douche froide aux inconditionnels de la marque : Les MiTo et Giulietta pourraient ne pas être renouvelées.

Pour Reid Bigland la situations est simple : Le développement d'Alfa Romeo doit être en phase avec le contexte international. Or les principaux marchés de développement sont l’Amérique du nord et l’Asie. Alfa Romeo a chois d'opter pour une stratégie de développement mondial, et de ce fait, la priorité doit être donnée à ces derniers marchés.

Or les Giulietta et Mito sont des modèles essentiellement pensés, conçus et commercialisés pour le marché européen. C'est à dire en totale contradiction avec la stratégie énoncée ci-dessus. M.Bigland a d'ailleurs déclaré que « la nouvelle identité d'Alfa Romeo est définie par la 4C, le Stelvio et la Giulia. Voila ce sur quoi nous nous concentrons . La Giulietta et la Mito sont deux très bonnes voitures, mais elles ne sont pas au niveau des Giulia et Stelvio ».

Le Directeur d'Alfa Romeo Pieter Hogeveen,Directeur de la marque en Amérique du nord, n'a pas dit autrement au salon de Toronto, lorsqu'il avait déclaré qu'il était difficile d'imaginer des produits comme la Giulietta se vendre en Amérique, où les petits véhicules offrent de faibles marges et ne sont pas populaires, ajoutant que les futures Alfa allaient dorénavant chasser sur un segment plus important que celui des compact. On peut difficilement être plus clair....

Et M. Hogeveen d'ajouter : « si vous jetez un œil à où va l’industrie aux États-Unis, l’industrie du premium est d’environ deux millions d’unités par an », puis d'enchérir : « Vous voyez, la croissance est dans les véhicules plus grands, pas dans les véhicules de taille plus petite. Nous voulons nous assurer que nous sommes en concurrence dans les segments où la possibilité de croissance en volume est forte, mais nous voulons aussi offrir aux gens les attributs qu’ils doivent attendre d’une Alfa Romeo ». Pour finir, l'homme a réglé le cas des Giulietta et Mito par ces mots : « Je sais qu'en ce moment, Giulietta n'entre pas dans nos plans ».

Une stratégie nouvelle, qui, si elle peut s'expliquer, d'un point de vue rentabilité, n'est pas forcément pertinente en terme commercial. Vouloir faire pénétrer Alfa Romeo dans de nouveaux marchés est une chose louable, mais si l'on regarde la concurrence premium d'Alfa, aucune n'a délaissé ni la marché européen, ni le marché des berline compactes.

Nous en voulons pour preuve les Serie 1 renouvelée en profondeur, les futures A3 ou encore la révolution Classe A chez Mercedes qui s'est avérée payante...Si l'on creuse encore les plans stratégiques, on remarque l’élargissement de leurs gammes vers le bas, alors qu'alfa Romeo semble en prendre le parfait contre pied.

On a vu mieux comme stratégie de concurrence....

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