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L'ALFA ROMEO GIULIA SURCLASSE LES BMW M3 ET MERCEDES C63 S AUX ÉTATS-UNIS !


A l'occasion du retour d'une berline estampillée Alfa Romeo aux États-Unis, depuis feu la 164, le très influent magazine américain Car and Driver s'est amusé à organiser une confrontation directe entre l'Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio et ses concurrentes directes, la BMW M3, la Mercedes C63 S et la Cadillac ATS-V. Trois berlines aux performances haut perchées avec pas moins de 450 chevaux.

Le comparatif a porté sur l'ensemble des paramètres qui président à ce type d'exercice : Comportement, relances, vigueur, souplesse technique, qualité de construction ont été décortiqués pendant plusieurs jours par les journalistes du magazine américain (cela nous change des fameux « essais » sur une seule journée de nos pigistes nationaux!).

Et le verdict est sans appel pour le magazine : « Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître. L'Alfa Romeo nous a conquis : partis franchement sceptiques, nous sommes revenus de cet essai sous le charme de cette machine éblouissante », une façon pour l'auteur de justifier la complète redistribution des cartes qui découle de ces tests. Une manière élégante également de porter un coup à la réputation d’infaillibilité allemande.

A ce stade de votre lecture, vous vous demandez sans doute pourquoi l'on se préoccupe tant de l'avis de Car and Driver, ainsi que de son alter ego Motor Trend. La question est légitime mais la réponse l'est tout autant : Ces deux magazines sont une institution aux USA. Ils sont diffusés à des millions d'exemplaires et lus par des centaines de milliers d'américains. Ces deux magazines ont cette image de pouvoir faire ou défaire une réputation. Leurs essais sont froids, objectifs et sans partis pris (une déontologie dont feraient mieux de s'inspirer nos soi disant « spécialistes » nationaux!).

La conclusion de ces essais est une bénédiction pour Alfa Romeo, qui parvient ici à effacer une triste et injuste réputation que véhiculait Alfa Romeo outre-atlantique.

Les journalistes vantent les qualités du moteur V8 italien d'origine Ferrari, sa musicalité, sa souplesse et sa vigueur. Le châssis, de par son équilibre et sa réactivité optimale n'est pas en reste. Même l'intérieur convainc par sa présentation et sa qualité (n'en déplaise à nos gratte papiers hexagonaux plus colporteurs de préjugés que véritables juges).

Alors, bien entendu, cet essai, aussi plaisant soit-il pour Alfa Romeo, ne peut à lui seul aplanir l’immense chantier qui s'ouvre pour Alfa. Réussir à s'imposer dans un secteur premium hautement concurrentiel avec en tête, de très prestigieux constructeurs allemands qui ont su se forger une réputation. La victoire de la Giulia dans ce comparatif n'est pas, pour autant, synonyme de réussite commerciales assurée.

La difficulté va consister à convaincre le client de débourser 73 595 Dollars pour un véhicule construit ex-nihilo, et dont la fiabilité n'a pas encore été éprouvée. Car la Giulia étrenne non seulement une toute nouvelle et inédite plate forme, mais aussi une toute nouvelle transmission intégrale. A Alfa Romeo aussi de savoir mettre en place un service après-vente à la hauteur des attentes d'une clientèle très exigeante en la matière. Les approximations des dernières années ne pardonneront pas à ce niveau.

Alfa Romeo a, cependant réussi un premier grand coup : Celui de s'imposer comme un concurrent au Premium allemand que l'on peut commencer à prendre au sérieux.

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